
HUG: 30 ans d'excellence au service des patientes et des patients
- Source hug.ch
- Date : 2025-09-03
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En 2025, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) célèbrent trente ans d’engagement au service de la population. Héritiers d’une tradition datant de 1535 avec l’Hôpital général, les HUG visent, depuis leur création en 1995, l’excellence en matière de soins, de recherche et d’enseignement. Depuis trois décennies, ils incarnent l’alliance entre innovation médico-soignante, humanité et tradition hospitalière genevoise.
Les Hôpitaux universitaires de Genève sont nés en 1995 du regroupement de plusieurs établissements de soins majeurs : l’Hôpital cantonal, la Maternité, l’Hôpital des enfants, les Institutions universitaires de psychiatrie (IUPG) et celles de gériatrie (IUGG), le Centre de soins continus (anciennement CESCO, actuellement l’Hôpital de Bellerive), l’Hôpital de Loëx et l’Hôpital de Beau-Séjour. L’un des objectifs majeurs de cette fusion était de rationaliser les ressources et d’harmoniser les pratiques cliniques pour offrir à la population une prise en charge intégrée de qualité. Elle avait également pour objectif de renforcer des missions de recherche et d’enseignement, en lien étroit avec l’Université de Genève.
« En célébrant les 30 ans des HUG, nous honorons une histoire remarquable tout en affirmant notre engagement pour l’avenir, déclare Robert Mardini, directeur général. Dans un monde en mutation, les HUG continueront d’innover, de se transformer et de se réinventer pour répondre aux besoins de santé de demain. Notre ambition est claire : rester un acteur de référence, humain, inclusif et durable, au cœur d’un réseau de soins intégré. Ce cap, nous le tenons grâce à l’engagement sans faille de nos équipes, à la confiance de la population genevoise et au soutien constant du Canton de Genève, qui nous permet de remplir pleinement nos missions de service public. »
« Depuis 30 ans, les HUG jouent un rôle essentiel dans la vie et la santé des Genevoises et des Genevois, souligne Pierre Maudet, conseiller d’Etat en charge du Département de la santé et des mobilités. Les HUG sont un maillon central d’un système et d’un réseau de soins garantissant à chacun et chacune de bénéficier de soins de qualité, accessibles et en constante amélioration. Par leur expertise et leur capacité à innover, ils incarnent ainsi la vision en matière de santé du Conseil d’Etat avec un ancrage fort dans les valeurs de solidarité, d’humanité et de service public. »
Quelques dates marquantes
En 30 ans, les HUG ont investi massivement dans les technologies de pointe, les systèmes d’information, les infrastructures et les compétences humaines. En mettant les patients et patientes au centre, ils ont été pionniers dans la mise en place d’une approche reposant sur l’idée que chacun et chacune est unique et doit construire son parcours avec les équipes soignantes et de recherche. Ces trente années ont ainsi vu la mise en place en 2012 du programme Handicap, qui propose une prise en soins adaptée à toute personne en situation de handicap physique, psychique, mental ou sensoriel, et en 2016 du programme Patients partenaires qui fait bénéficier l’institution d’un précieux retour sur expérience et illustre la volonté d’inclusion.
« Les quinze années passées au sein de cette instance m’ont permis de mesurer, année après année, combien la compétence, l’engagement et l’humanité de l’ensemble du personnel constituent la véritable richesse et la source d’excellence de notre institution », relève Alain-Dominique Mauris, président du Conseil d’administration des HUG.
Parmi les avancées médicales majeures, à noter en 2001 la création du pôle d’excellence pour la transplantation de cellules souches et d’ilots de Langerhans (plus d’une quinzaine de centres d’excellence spécialisés dans un organe ou une pathologie existent désormais) ; la création en 2006 du Centre de recherche clinique ; en 2011, la mise en place des Tumor boards en oncologie qui concrétisent la nécessaire multidisciplinarité dans la prise en charge des cancers ; en 2011 également, la mise en place du Centre suisse du foie de l’enfant, seul centre du pays pour la transplantation hépatique pédiatrique (désormais les HUG comptent six centres nationaux de référence). Ils disposent également de six centres collaborateurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Une croissance soutenue
Sur le plan des infrastructures, 2015 voit l’ouverture du bâtiment des laboratoires (BATlab) qui permet une automatisation des analyses médicales ; 2017 marque l’inauguration du nouveau bâtiment d’hospitalisation, Julliard, avec des chambres à deux lits équipées d’une salle de bain ; 2023 signe l’ouverture de la Maison de l’enfance et de l’adolescence, qui offre une nouvelle approche de santé mentale des jeunes entre médecine, culture et activité physique ; enfin, en 2025, est mise en service une hélistation qui permet à deux hélicoptères de stationner simultanément, et le programme de refonte des blocs opératoires est finalisé avec 29 salles à la pointe de la technologie.
Les HUG sont un établissement public autonome, avec 70% de recettes propres (dont part cantonale) et 30% de subventions de l’Etat de Genève. En trois décennies, le budget des HUG a plus que doublé pour atteindre 2,5 milliards de francs (1 milliard en 1996) alors que le nombre de personnes soignées a fortement augmenté. Entre 1996 et 2024, les consultations ambulatoires sont passées de 460 000 à 1,2 million et les admissions aux Urgences adultes ont doublé pour atteindre 112 000.
De l’Hôpital général aux HUG
L’histoire des hôpitaux publics genevois commence au XVIe siècle avec la création en 1535 de l'Hôpital général. Aménagé dans l’ancien couvent des Clarisses, au Bourg-de-Four, il résulte pour sa part de la fusion et de la sécularisation de sept institutions charitables religieuses. En 1856, l'Hôpital cantonal voit le jour à la Cluse. L’adjectif «cantonal» marque un tournant. Il indique que l’établissement est ouvert à tous les habitants et habitantes de Genève, y compris ceux des communes rattachées au canton après 1815.
La création des HUG en 1995 a été initiée par le Conseil d’Etat de la République et canton de Genève et plus précisément par le conseiller d’Etat Guy-Olivier Segond à la tête de la santé.